Nous avons eu la chance de pouvoir nous faire une idée de l’univers de Florian lors d’un court entretien avec lui en 2019.

nihilisme optimiste

J’utilise mon propre corps comme support pour l’art, la quasi-réalisation de soi à travers l’auto-dramatisation.

Quand j’étais jeune, j’ai découvert le style japonais du Visual Kei, qui est une forte rébellion contre la société homogène et rigide du Japon, à laquelle je me suis identifié. Je m’en suis inspiré, j’ai développé mon propre style et j’ai commencé à me mettre en scène de manière créative.

Je suis fasciné par la façon dont les autres vous perçoivent et dont vous vous percevez vous-même lorsque vous vous promenez dans le monde habillé de façon fantaisiste. Cela vous permet de vous voir et, par conséquent, de voir le monde qui vous entoure d’une manière nouvelle. Cela vous permet de vivre des facettes non réalisées de vous-même, et donc de mieux vous comprendre.

Bien sûr, si ce n’était pas autant de travail, je porterais les vêtements les plus créatifs et les plus fous selon mon humeur.

Je ne les remarque pas du tout, elles ne me dérangent pas du tout. Comme s’il fallait qu’elles soient comme ça.

En ce moment, je me prépare à étudier le maquillage à Los Angeles pendant six mois.

Je veux faire de ma passion mon métier.

Bonne question… Je veux pouvoir être créatif au sens large et en vivre. Je veux transmettre des histoires qui inspirent et font réfléchir, qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives.

Parce que vous avez le courage d’être différent et j’ai du respect pour tous ceux qui ont la force de nager à contre-courant.